Extrait du journal

Ce qui prolonge et aggrave la crise, ce n'est pas la démission du ministre de l'instruction publique et des cultes, dont le départ a dès le début passé pour définitif. C'est la persistance de M. de Caprivi à vouloir quitter la présidence du conseil des ministres de Prusse. Il cumulait en effet les fonctions de chef de l'administration du royaume avec celles de chancelier de l'empire. En théorie, il paraît assez facile de séparer ces deux emplois; dans la pratique, on a reconnu que cette division présente de graves inconvénients. On l'a essayée du temps de M. de Bismarck, mais on y a renoncé au bout de quelques mois....