Extrait du journal

La ville d'Angers n'est jamais gaie, mais la perte de son évêque semble encore ajouter de la tristesse à l'aspect lugubre de la vieille capitale de l'Anjou. Les cloches des églises de la ville tintent le glas funèbre du matin au soir ; de longues files de prêtres s'acheminent vers le superbe palais épiscopal pour réciter près du corps de l'évêque défunt les prières des morts. L'évêque d'Angers,que l'on avait l'habitude de voir jovial et souriant dans les couloirs de la Chambre, repose dans la majesté de la mort sur un lit entouré de cierges et jonché de fleurs....