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L’Écho d’Alger, 8 décembre 1934

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L’Écho d’Alger
8 décembre 1934


Extrait du journal

Pour bien comprendre le sentiment profond qui anime Hitler, puis son lieutenant Goebbels, lorsqu'ils font des déclarations pacifiques aux personnages plus ou moins naïfs qu'ils attirent à Berlin, il faut se rendre compte de la situation économique du Reich. Celle-ci est désespérée, et le peuple allemand, qui a déjà supporté des souffrances inouïes pendant la guerre, puis au moment de la faillite du mark, entre dans une nouvelle épreuve dont il est impossible de prévoir les conséquences, mais dont on peut dire déjà qu'elle ne peut -aboutir qu'à une catastrophe, à moins que la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne fassent encore des sacrifices pour l'éviter....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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