Extrait du journal

lisé soit obligé de se cotiser pour avancer à l'Allemagne l'argent qui lui servira à payer les dégâts énormes commis par ses soldats au cours de la plus horrible des guerres, dont elle porte toute la responsabilité. Si, en effet, on y avait tenu la main comme on l'aurait dû, l'Allemagne, au sortir des hostilités, n'aurait eu besoin d'aucune aide financière. Elle éMit, au : contraire, au point de vue financier, dans une situation meilleure que la plupart des Etats vainqueurs. Mais tandis que du côté allié, on s'endormait dans une trompeuse somnolence, les Allemands ruinaient le Reich de propos délibéré. Ils dépensaient sans compter pour perfectionner leur outillage industriel, doubler le nombre de leurs voies ferrées, creuser tout un réseau dé canaux, tandis que l'argent coulait à flots pour augmenter, hors de toute nécessité, le nombre et les appointements de leurs fonctionnaires ;. tout cela iusqu'au jour où le mark se trouvant réduit à la valeur du papier d'emballage, les Allemands Douvaient se retourner triomphalement vers nous, en s'écriant : Maintenant nous n'avons plus rien et sommes incapables de rien payer du tout!...