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L’Écho d’Alger, 11 avril 1914

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L’Écho d’Alger
11 avril 1914


Extrait du journal

Excusez-moi, Messieurs les Jurés, dit-il, je me suis laissé aller à un moment de faiblesse. C'est que j'ai eu en un instant les •émotions par lesquelles un père peut passer, quand il perd ses enfants. On aime ces petits êtres. On est heureux quand ils vous réclament On les embrasse aujourd'hui, on les couvre de caresses, et demain ils ont disparu. On ne les embrasse plus. Voilà la pen,sée qui m'a traversée au souvenir d'êtres chers. Mais je me ressaisis, et je vous dis : Les enfants Batut n'ont rien vu ; ils sont ,arrivés trop tard. Laissez croire à ce malheureux père que ces enfants n'ont rien \u. » Batut, je vous l'ai dit, a tout fait pour eauiyer sa femme....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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