L’Écho d’Alger 13 janvier 1925

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Extrait du journal

— Mon crime, poursuit l'accusé, est d'avoir vu clair là où M. Noulens ne voyait rien ou ne voulait pas voir. A ce moment-là on ne voulait pas que je revinsse en France et c'est pour parvenir à ce résultat que l'idée est venue de m'inculper. J'affirme n'avoir jamais reçu l'ordre de rentrer en France. Je soutiens que l'instruction ouverte contre moi a été accélérée et ma condamnation à mort par contvmace. précipitée afin qu'au cas où j'aurais été élu député, je ne puisse pa's-parler....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

Données de classification

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L’Écho d’Alger, 13 janvier 1925

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L’Écho d’Alger
13 janvier 1925