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L’Écho d’Alger, 13 octobre 1923

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L’Écho d’Alger
13 octobre 1923


Extrait du journal

La vérité est que le Cabinet a pour lui les socialistes, les démocrates. les centristes et la plus grosse partie des populistes. Dans ces conditions, il peut considérer comme négligeables les embarras plus ou moins artificiels que lui -suscitent ses adversaires, comme cela est arrivé hier oà, une part e des opposants ayant quitté la salle, il devint impossible de procéder au vote sUr l'ensemble de la loi. Le chancelier se sent tellement maître de la situation qu'aussitôt ce résultat négatif constaté, il s'est rendu auprès dit président Ebert et qu'en revenant de cette visite, il a annoncé aux chefs de parti et de groupe que si samedi la loi n'était pas votée, le Reichstag serait immédiatement dissous....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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