Extrait du journal

Quant au chancelier, il ne peut se résoudre à adopter une attitude franche et à dire : — Nous devons; il faut payer. De plus en plus, il semble verser dans l'erreur de ses prédécesseurs, qui tous ont cru en un secours du dehors, venant sauver l'Allemagne. Comme les Fehrenbach, les Wirth, les Cuno, il ne cesse de compter sur une aide anglaise. En vain les événements démentent chaque jour cette illusion; Stresemann, lui aussi, s'y cramponne et c'est ce qui donne à ses démarches cette allure hésitante qui d'avance tue toute confiance, tant à Bruxelles qu'à Paris....