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L’Écho d’Alger, 20 mars 1913

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L’Écho d’Alger
20 mars 1913


Extrait du journal

- LES FRAIS DE TRANSPORT DES JUGES DE PAIX Il y a trois mois, à cette même place et sous ce même titre, j'ai signalé une injustice certaine dont les juges de paix dAlgérie sont victimes. J'ai dit que, lorsque, véritables pèlerins de justice, ils se transportent à travers leurs très vastes circonscriptions et courent d'un bout du bled à l'autre bout, à travers montagnes et vallées; soit pour entendre des témoins sur place, soit pour visiter ou borner des parcelles de terre, soit pour sonder : 1 épais mystère des « empiétements » faits par qumque voisin sur le terrain d'autrui, nos juges de paix reçoivent une rémunération entièrement différente, suivant que le transport a lieu en vue d'un litige entre européens ( matière civile), ou entre indigènes (matière musulmane). -....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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