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L’Écho de Paris, 2 juillet 1891

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L’Écho de Paris
2 juillet 1891


Extrait du journal

Sous le toit conjugal un mari, entrant à Vimprooiste dans le boudoir de sa femme Personne!... (Apercevant une jeune fille à la tenue modeste, av. maintien correct). Oh !... pardon, Mademoiselle?... je ne vous voyais pas... {La regardant mieux). Mais, si je ne me trompe, vous êtes la modiste de ma femme... la petite modiste, baissant les yeux Oui, monsieur, oui... C'est moi aui suis la modiste de Madame. LE MARX Elle vous fait attendre ? la PETITE MODISTJÎÏr Ôh ! j'y suis habituée. le mari Le fait est que je n'ai jamais vu femme plus inexacte. la petite modiste, non sans coquetterie Vous en plaignez-vous ? le mari, esquissant un sourire Pas le moins du monde, je souhaiterais même qu'elle s'attardât beaucoup plus en core...- surtout si vous voulez bien me per mettre de vous tenir compagnie jusque là. la petite modiste, charmante en son • trouble subit Mon Dieu... je ne voudrais pas refuser la première chose que vous me demandez. le mari fit les choses suivantes *...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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