Extrait du journal

Ma proposition . Deux, trois,. quatre propositions de loi pour aggraver les peines qui frappent les ravisseurs d'enfants. Ainsi en est-il chaque fois qu'un < événement émeut l'opinion publique; les législateurs s'aperçoivent soudain qu'il y a des lois mal faites et songent à les améliorer. Des textes sont déposés, des rapports sont rédigés...• Puis les: jours passent; l'émotion, s'apaise; textes et rapports s'en vont dormir dans les archives par lementaires jusqu'à la prochaine, alerte. Il faudrait pourtant en finir une bonne fois. Et je demande la priorité pour une proposition qui, pour ne pas être « de loi > — car je ne suis pas député, 'en core moins sénateur — n'en sera pas moins, j'en suis certain, approuvée par l'immense majorité des mamans et des papas de France. On vous a dit quelle peine encourent les monstres de Marseille: quelques an nées de réclusion,: qu'ils vivraient à nos frais dans une prison centrale. Un pa reil châtiment n'est pas pour effrayer; des scélérats tels que la femme Clément et son fils, qui; trouveraient encore moyen d'adoucir-leur détention en: api toyant les, geôliers. N'ai-je pas déjà lu quelque part qu'après tout, le petit Clau de avait* été bien soigné ? Comme si ce n'était pas là simple calcul des forbans, pour obtenir une plus forte rançon ? ; Donc, je demande que les ravisseurs d'enfants, et aussi ceux qui les marty risent, soient soumis à une peine. cor porelle dont la rigueur pourra être pro portionnée, à la monstruosité du crime. Far exemple, la flagellation serait de rigueur, et répétée chaque jour,, autant de jours qu'un enfant /aurait été sé questré. Et, chaque année, à la date an niversaire du crime, on' répéterait le châtiment... Une telle perspective serait sans doufe de nature à faire réfléchir les ravisseurs et les bourreaux d'enfants. LE FRANC-PARLEUR-...