PRÉCÉDENT

L’Écho de Paris, 16 octobre 1936

SUIVANT

URL invalide

L’Écho de Paris
16 octobre 1936


Extrait du journal

Le mouvement de grèves est né et s'est développé en dehors de lui. Après les avoir reconnues illégales, il a officiellement toléré les atteintes au droit de propriété. Et il les tolère encore après s'êtfe engagé à les inter dire. C'est sous la pression de la rue et dans la panique qu'il a fait voter une série de lois sociales bâclées, dont on s'aperçoit après coup : 1° Qu'elles sont fatales à un grand nombre de moyennes entreprises ; 2° Qu'elles avantagent l'industriel qui utilise des machines au détriment de celui qui emploie des hommes ; 3° Qu'elles imposent aux départe ments, aux communes, aux compa gnies de chemin de fer des charges écrasantes, génératrices d'impôts nou veaux ou de tarifs accrus ; 4° Qu'elles portent le coup de grâce à notre marine marchande. Mais la preuve la plus éclatante de sa faiblesse et de son désarroi, il l'a donnée le 25 septembre en réalisant dans des conditions techniques et mo rales désastreuses la dévaluation, qu'il s'était formellement engagé "à ne-pas faire. (Voir la suite d la deuxième page)...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

En savoir plus
Données de classification
  • labeyrie
  • léon jouhaux
  • hitler
  • paluel-marmont
  • degrelle
  • franco
  • albert sarraut
  • henri de kerillis
  • harlé
  • dormoy
  • france
  • belgique
  • israël
  • rouen
  • maroc
  • fès
  • compiègne
  • strasbourg
  • charleroi
  • allemagne
  • banque de france
  • parti communiste
  • le juif
  • parti socialiste
  • renault
  • comités de locaux
  • banque nationale
  • bastille
  • c. g. t.