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L’Écho de Paris, 20 avril 1935

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L’Écho de Paris
20 avril 1935


Extrait du journal

fit pour embrasser le large alignement des sept corps et elles éprouvent dans l'instant, d'un coup subit, l'ampleur tragique de la catastrophe de Bolobo. En ce lieu, et sous le voile tricolore qui le» enveloppe, immatériel et trans parent, le souvenir se trouve vivifié de ' leur mort pour la France, sur une terre qui est aussi la France, en dépit de ses lattitudes lointaines, au départ d'une mission dont le dessein Essentiel était de servir la grande cause colo niale française. Et le spahi immobile et muet, drapé dans son burnous aux plis amples, dont la lumière blême des projecteurs souligne la veste bleue, le manteau blanc, le sarouel rouge,- et qui tient, au bout de son bras tendu, le fanion "du gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française, semble moins mon ter devant eu:x une garde funèbre que les recevoir au seuil des temples de la gloire. PALVEL-MARMONT. Voir à la deuxième page le pro gramme de la cérémonie des obsèques....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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