Extrait du journal

idiotes que criminelles, écrites par des littérateurs qui, à défaut de talent, font, pour gagner de l’ar gent, appel aux plus bas instincts de la nature. Elle avait voulu « vivre sa vie »! Son corps paraît-il, était à elle... Elle l’avait donné... à qui ? et pour quoi ? L’enfant était venu... Alors, on l’avait tué — ce que même les bêtes ne font pas. Et elle avait roulé plus bas en core. Et quand, physiquement, * cette femme fut finie, l’homme l’avait abandonnée pour une autre, com me on jette, dans un coin, le ci tron usé qui ne sert plus à rien. ★ ★ C'est alors qu’elle était venue me trouver. J’ai fait pour elle ce que j’ai pu. Mais, en revenant chez moi, j’en croisais d’autres, plus ou moins fardées et avancées. Les unes à la terrasse d’un café... les autres allant, venant de leur tra vail où de leur bureau. Beaucoup étaient joyeusement accompagnées par des gars qui, suivant l’expression consacrée, avalent l’air « de ne pas s’en faire » Et je me demandais, en mon âme de prêtre ; Que vont-elles devenir celles-là aussi, quand le fragile charme de leurs vingt ans sera fané ?... , Pierre TERMITE....