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L’Écho des vallées, 1 décembre 1848

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L’Écho des vallées
1 décembre 1848


Extrait du journal

CHBOUQDÏ DÉPiRTEEESÏALE. On annonce que le travail de répartition des 1,100,000 fr. votés par l’Assemblé Nationale pour les Instituteurs et Institutrices primaires se poursuit activement et qu’ils recevront trèsprochainement le montant de l’allocation à la quelle ils seront reconnus avoir droit. Par arrêté du 11 novembre, les officiers dé missionnaires, en non activité ou en réforme, qui sont dans l’intention de demander à rentrer au service, devront faire parvenir leurs récla mations au ministère de la guerre, avant le 15 décembre prochain. Passé ce délai, aucune demande ne sera admise. M. Darricau, inspecteur primaire du déparpartement du Lot, est nommé inspecteur pri maire du département des Hautes-Pyrénées, en remplacement de M. Fontan, appelé à d’autres fonctions. Hier jeudi, vers huit heures et demie du matin, le feu a éclaté à la maison des héritiers Poucy, rue de Tarbes, occupée par les dignes filles de la Croix. Malgré la promptide des secours une partie de la toiture occidentale a été la proie des flam mes. La compagnie des pompiers et la population ont encore déployé dans celte pénible circons tance le plus grand zèle et le plus grand dévoue ment. C’est un tuyau de poêle mal établi qui a occa sionné ce sinistre. Nous publions aujourd’hui la lettre qu’on nous a écrite de Campan, le 19 novembre 1848 : La Constitution a été promulguée aujour d’hui avec une solennité où rien n’a manqué, excepté un beau soleil. Après la lecture faite par le citoyen maire, le citoyen Lagrange, 1er adjoint, a prononcé une courte allocution qui a été vivement goûtée. La cérémonie s’est terminée par un Te Deum, et par une distribu tion de secours aux indigents. Voici le discours du citoyen Lagrange : <, Ce jour peut compter, citoyens, parmi les » plus solennels depuis la date immortelle de » février. La République Française, victorieuse » d’un passé à jamais disparu, s’organise et » publie la loi de l’avenir. Nouvelle charte que » le peuple vient de s’octroyer à lui-même; la >> constitution confère les principes conquis par » nos révolutions ; elle proclame les saintes » vérités que le génie de nos pères avait inven» tées, lorsque, pour la première fois, la France » les fit entendre à la face du monde. Elle» même, hélas ! parut ensuite les oublier, ou » plutôt le pays resta étranger à ces constitutions » bâtardes qui, au mépris des inspirations su» bûmes de 93, ne consacrèrent plus que les » privilèges d’une minorité. La République nous » ramène aujourd’hui, et celte fois pour jamais, » celle bannière, destinée à abriter, unies par » la fraternité, les classes de tous les citoyens. » La République les y confond sous le même » regard, comme les membres égarés d’une » même famille, et les appelle à y vivre dans...
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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Données de classification
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