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L’Écho des vallées, 11 juillet 1850

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L’Écho des vallées
11 juillet 1850


Extrait du journal

main , et lorsque des débouchés plus libres ont été ouverts à ses produits. La deuxième conséquence, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’étendre le nombre des hec tares pour nourrir une plus grande popula tion ; ce qu il importe d'augmenter, ce sont les améliorations sur le sol déjà cultivé. On réalise ainsi une double économie, économie de territoire et économie dans les frais de production. H est aujourd’hui avéré, pour tout homme qui s’est donné la peine d’étudier le résultat des expériences agricoles, qu’un capital placé en améliorations sur une bonne terre produit plus, et à meilleur marché, qu’un capital consacré à défricher une terre inculte jusqu’a lors. Sans amélioration agricole, il aurait fallu, avec l’état de la production en 1788, 21 millions d’hectares, au lieu de 13 ; ce qui, selon M. Moreau de donnés, est une économie de 4 millions de lieues carrées, ou l’équivalent de la conquête du royaume de Bavière ou du royaume de Naples....
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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Données de classification
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