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L’Écho nogentais, 7 janvier 1864

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L’Écho nogentais
7 janvier 1864


Extrait du journal

> Nos finances, sagement ménagées, affranchies des circonstances exceptionnelles qui pèsent sur el les, pourront faire face à tous les besoins du pays, sans qu’il soit nécessaire de recourir au crédit public ou à de nouveaux impôts. » Votre Majesté, dont les dispositions libérales ne se démentent pas, nous annonce encore de nouvelles réformes. Nous étudierons celles qui nous seront soumises avec le désir de seconder votre amour pour le véritable progrès. » Toutes les mesures qui auront pour but de dé truire les obstacles à la liberté des transactions, ainsi qu’à l’initiative individuelle; de régler d’une manière équitable dans la question du travail les rapports entre les citoyens placés dans des con ditions différentes ; d’accroître les attributions des communes et des départements sans énerver le pouvoir central, seront accueillies par nous avec faveur et reconnaissance. » Nous nous associons à l’intérêt que Votre Majesté porte à tout ce qui a rapport à la religion, à la bienfaisance, aux arts, aux lettres et aux sciences. L’instruction primaire s’est rapidement développée depuis 1848. » Nous pensons comme vous que le nombre des enfants qui en sont privés est encore trop consi dérable ; nous espérons le voir diminuer chaque année et disparaître enfin de nos statistiques, grâce à l’aisance croissante de nos populations, ayant pour compléments les bienfaits de la gra tuité. Nous souhaiterions aussi que l’enseigne ment professionnel et agricole fût efficacement encouragé, en même temps que serait élevé le ni veau des études donnant accès aux carrières libé rales. Ce système d’ensemble répondrait au be soin des familles et aux aspirations de la société moderne en fortifiant toutes les carrières et en épargnant à la jeunesse de fréquents mécomptes. * Le Corps législatif croit comme vous, Sire, que les nations les plus sagement gouvernées ne sauraient se flatter d’échapper toujours à des com plications extérieures, et qu’elles doivent les ap précier sans illusions comme sans faiblesse. » Les expéditions lointaines de Chine, de Cochinchine et du Mexique, qui se sont succédé, ont effectivement inquiété beaucoup d’esprits en France, à cause des obligations et des sacrifices qn’elles entraînent. » Nous reconnaissons qu’elles doivent inspirer au loin le respect de nos nationaux et du pavil lon français, et qu'elles peuvent aussi développer notre commerce maritime ; mais nous scions heureux de voir se réaliser prochainement les bons résultats que Votre Majesté nous fait espérer. » Les souvenirs de notre histoire, les sentiments d’humanité qui nous animent, excitent nos plus vives sympathies pour le sort de Polonais. » Nous avons vu avec douleur que les efforts combinés des trois grandes puissances n’aient pu parvenir à résoudre cette grave question selon vos intentions bienveillantes. » Nous ne pouvons pas non plus méconnaître que l’appui sincère et cordial de la Russie a été utile à la France dans une occasion importante. » Nous regretterions que nos bons rapports avec cette puissance vinssent à se refroidir. Aussiavons-...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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