Extrait du journal
et dont il a été si souvent question, serait sur le point de se réaliser. On peut se rappeler que, déjà l’année dernière, nous avons publié quelques articles à ce sujet, et nous pouvons ajouter que le Conseil municipal de Nogent, pénétre de l’intérêt considérable qui se rattachait à ce projet, avait, sur la proposition du maire de la ville, nommé une commission char gée d’aviser aux mesures qu’elle jugerait utiles de proposer. Les études de ce projet, conduites avec tout le dévouement et l’intelligence que donne une pro fonde conviction, ont été menées à bonne fin, elles ont été soumises à l’examen d’hommes compé tents, et de cet examen il ressortait que ce che min de fer, établi dans les meilleures conditions de solidité et de viabilité, pourrait être exécuté à des prix exceptionnellement réduits. Ainsi, la dépense kilométrique, y compris ac quisitions de terrains, matériel roulant, etc., ne s’élèverait pas à plus de 125,000 fr., c’est-à-dire, la moitié à peu près de celle ordinaire, ce qui n’exigerait la formation d’un capital que de 1 mil lion 800,000 fr. Cette somme paraîtrait peut-être encore élevée, si elle devait être demandée pour la totalité aux habitants des localiiés intéressées, mais nous pou vons aussi faire connaître à nos lecteurs que nos informations nous ont appris que des capitalistes, pénétrés des avantages que présente l’établisse ment de cette voie ferrée, seraient disposés à y pourvoir jusqu’à concurrence de 1,300,000 fr., et ne demanderaient aux souscriptions particulières que le complément, soit 500,000 fr. Voilà, certes, une grande et bonne nouvelle, mais espérons qu’elle sera bien accueillie, et que les habitants des villes et communes desservies par ce chemin, et même ceux des localités voi sines, comprendront combien il serait intéressant pour eux, à tous égards, d’en favoriser l'établisse ment, et qu’ils s’empresseront de répondre à l’ap pel qui leur sera fait....
À propos
Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.
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