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L’Écho nogentais, 10 février 1853

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L’Écho nogentais
10 février 1853


Extrait du journal

.(Suite et fin.) Après avoir marchandé ma honte avec moi-même, je me décidai pour l'avilissement quj, en me laissant la ressource du secret, sauvait ceux pour qui je m’y résignais. J’arrivai chez celte tentatrice que j'avais repoussée,.. Epargnez-moi des détails que j’entendis à peine. Je ne voyais au bout de cette épreuve que le but et le résultat qui excusaient mon infamie. — Pauvre femme ! dit M. Darcourt,.. Si j'avais soupçonné !... — Sans doute, le monde n’est pas aussi mauvais qu’on le dil. S'il savait !.. Mais on ne croit pas, ou ne sait pas, on passe et le mal s’accomplit,., c’est ce qui arriva. Conduite à moitié folié de désespoir et de honte dans une de ces maisons sans nom où le jeu et la débauche vivent côte à côte, je vendis à un caprice mon honneur et mon corps contre une somme d’argent plus considérable que celle que m’eût produite une année de travail ! Mais par une de ces fatalités plus fréquentes qu’on ne le croit, je ne devais pas même...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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Données de classification
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