Extrait du journal

Nous regrettons de n’avoir pu, dans nos précé dents numéros, parler du bal Saint-Eloi. Ce bal, qui inaugurait la charmante salle du Chalt, a été brillant et tellement nombreux, que jamais aussi belle assemblée r.e s’était vue en pareille circons tance. La musique municipale, au grand complet, occupait l’orchestre; en entendant les airs de danse, tous arrangés ou composés par le chef, et que l’on fredonne partout en ce moment, on se croyait transporté dans les beaux bals de Paris. Un bouquet a été offert, en reconnaissance, au nom de la jeunesse nogentaise, par M. Madin fils, à M. Devilliers, qui a remercié la société avec émotion, au milieu de bruyants applaudissements. Nous avons omis de dire qu’au banquet donné par la même musique, à l’occasion de la SainteCécile, chez M. Marot, le premier toast a été porté à Sa Majesté l’Empereur, l’illustre protecteur des arts; à M. le Sous-Préfet, déjà sympathique à la population, et à la municipalité entière toujours bienveillante pour le corps de musique. Ce toast, développé par M. Devilliers, a été accueilli aux cris chaleureux de Vive l’Empereur! ! Des santés ont été ofi’ertes : à M.***, qui a fait hommage à la musique municipale d’une magnifique statue de Sainte-Cécile; à un laborieux enfant de Nogent, M. Madin, pour son goût et son habileté dans les travaux de la salle du Chalet; à M. Frimât, le dé corateur hors ligue de la localité; à l’honorable...