Extrait du journal

On nous écrit du Mériol : « Le 6 décembre, jour de saint Nicolas, il y avait grande fête au Mériol ; M. l’abbé Biscarat, curé actuel, qui n’ignore pas les divisions qui ont ré gné dans cette commune, voulant v mettre lin et en effacer tout souvenir, a eu l'heureuse pensée de réunir en une seule lète, les fêtes de saint Eloi, patron des cultivateurs et des ouvriers en métaux; de sainte Barbe, patronne des femmes ; de sainte Catherine, patronne des jeunes filles, et de saint Nicolas, patron des sapeurs-pompiers et des jeunes gens. » M. le curé, qui comprend que son ministère, tout de conciliation, doit l’éloigner de tous les par tis, et ne chercher d'autre popularité que celle qui est inspirée par la charité et par l’accomplisse ment des devoirs d’un véritable ministre du Dieu de paix, a eu le bonheur de trouver de l’écho dans le cœur de ses paroissiens. » Mercredi, dès le matin, les tambours et les clai rons mêlaient leur voix à celle de la cloche cl an nonçaient joyeusement la fête à laquelle chacun s’apprêtait à prendie part ; à dix heures, on vit s’avancer le cortège, composé du MM. le maire, l’adjoint et les conseillers municipaux, escortés par les sapeurs-pompiers en grande tenue. M. le curé, accompagné de MM. les curés de Melz et d’Hcrmé, de M. le chapelain de La Moite et de M. le vicaire du Provins,vint les recevoir à l’entrée du cimetière. Entrés dans l’église déjà remplie par la population, la messe commença; elle fut célébrée parle vénérable curé U’Hermé. Le Kirte, le Gloria...