Extrait du journal

lions pour l’Assistance publique, — puis 350 millions pendant la période la plus onéreuse, après dix ans, réduits à 180 millions au bout de 45 ans. Il ne se trouvera personne pour esti mer que ce soit là payer trop cher une amélioration de la condition des travail leurs, qui ne pourrait manquer d’avoir, au point de vue de la paix intérieure, les plus heureuses conséquences. Par extraordinaire, l’application de la loi n’entraînerait pas la création de nouveaux fonctionnaires, le fonctionne ment des caisses et des offices d’assu rances étant confié, par régions, à des représentants des assurés et des em ployeurs, associés dans la gestion d’in térêts communs. Un point délicat. Homme ce serait, en fin de compte, sur le consommateur que relombe/ait le poids du paiement des 10 pour cent de la cotisation, i’application de la loi entraînera presque fatale ment une nouvelle augmentation de cherté de la vie. Mais, avant que la réforme soit au point et appliquée, la vie aura, il faut bien l’espérer, assez sensiblement baissé pour que cette nouvelle augmentation soit supportable. Il faudra, d’ailleurs, que, dans la mise au point du projet de loi, les mesures nécessaires soient prises pour permettre à toutes les Sociétés d Recours mutuels actuellement existantes de continuer l’œuvre admirable qu’elles ont accom plie depuis un demi-siècle, en assurant, chacune dans leur rayon d’action, l’ap plication des assurances sociales. La compétence de leurs cadres, la foi mu tualiste de leurs membres seront un gage de succès dont il n’est pas permis de ne pas tenir le compte le plus sérieux. Ne pas le comprendre, serait exposer les Assurances sociales à un échec dont l’obligation inscrite dans la loi ne suffi rait pas plus à les préserver qu’elle n’a réussi à sauver les retraites ouvrières d’un piteux échec. Maxime de Montbron....