Extrait du journal
de combattant à ces braves des viei les classes, sous prétexte que ces hommes n’allaient pas aux at taques ou aux vagues d’assaut, alors que le plus souvent, ils étaient les gardiens qui empêchaient le re tour en arriére de ces fameuses vagues d’assaut ; il n’y a pas une personne idoine qui contestera enfin l'utilité de ces vieilles classes sur les champs de bataille. Le Conseil d’arrondissement, te nant compte de ce qui précède, émet le vœu que les militaires de ces régiments soient déclarés des combattants méritants, et qu’à ce litre, on leur délivre une carte ; à moins qu’on ne leur rende celle qu’ils out déjà reçue et qu’on leur a retirée, sans qu'une commission plus qualifiée que celle qui la leur avait déjà remise, se soit prononcée, sans qu’on ait demandé à les en tendre, sans, qu’eufin, on ait fait contre eux la preuve qu’ils n’y avaient pas droit. Ce retrait ayant eu lieu quelquefois sur le simple vouloir d’un employé trop zélé, aveuglé par un règlement trop ri goureux ou tancé par un chef trop intransigeant. Si la Trésorerie ne permet pa* de payer une retraita, fourtanr due, à ces combattants comme aux autres, qu'on fasse des économies, notamment en ne payant plus celle des militaires de carrière déjà titu laires d’une pension ou retraite en quelque sorte professionnelle. Qu’enflo, on ne commette pas l'injustice de refuser à ces vieux militaires le titre de combattant qu’ils ambitionnent, car ils n’om rien marchandé, quand on leur a demandé le sacrifice, et il n'eat pas d’exemple que l’un d’entre eux ait refusé d’aller à l’attaque, quand 00 le lut a demandé. Aucun d’eux n’a pensé, au moment où il y avait danger, que sa présence n’était pa>* aussi utile à sou pays, à sa patrie, que celle de l’autre militaire qui ôtait tout simplement à ses côtés. —0— Les camarades R. A. T. des classes 1887 et 1895 dont les cartes ont été retirées, ou qui ne les ont pas obtenues, peuvent se faire inscrire à la section pour la Charente-Infé rieure, soit chez le président, 11, rue des Augustins. ou chez le secrétaire, 9, rue du Palais....
À propos
Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.
En savoir plus Données de classification - herriot
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