Extrait du journal

dant la période de pléthore, pour vous assurer à peu de chose près le même niveau en phase de disette. Songez donc au progrès accompli : autrefois, l’al ternative était l’abondance ou la fami ne ; aujourd’hui, il 11e s’agit que d’une dépréciation de prix, désolante sans doute, mais nullement comparable aux dramatiques tableaux de la guerre de Cent aii^ ou même aux émeutes du règne de Louis-Philippe. Maintenant, que penser de 1a régle mentation du marché du blé, telle que notre Parlement vient de l’établir ? Nous le verrons à l’épreuve. On sait en quoi elle consiste : le prix du quintal de blé est fixé à 115 francs (86 fr. 26 par hectolitre de 76 kilos) ; des avan ces sont consenties au cultivateur jus qu'à concurrence de 700 millions, dont une partie sera demandée à des taxes nouvelles,* une partie à l'emprunt. Rien de scientifique dans tout cela, mais l’empirisme pur, qui ne vaut que par le succès. *% Le marché du vin se trouve relégué en fia de chronique. Soyons bref, sauf a y revenir. En relisant les vieilles ordonnances...