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L’Écho rochelais, 18 mars 1885

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L’Écho rochelais
18 mars 1885


Extrait du journal

ter le barrage derrière lequel les croi seurs chinois sont réfugiés. Il jugerait cette précaution indispensable avant de se diriger vers Pe-tchi-li. Le nombre des navires que l’amiral Courbet emploie à sa croisière actuelle est, dit-on, insuffisant. Il ne peut ni sur veiller le littoral chinois, ni exercer le droit de visite, avec l’efficacité nécessaire. Le Journal du Loiret assure qu’il n’y a pas nue dépêche où, depuis quinze jours, l’amiral n'ait demandé au Ministre de la marine quelques croiseurs de plus. Le Ministre fait à cette demande la sourde oreille. Le Journal officiel vient de publier les rapports du général Brière de l’Isle et du général de Négrier sur les opérations mi litaires du 6 décembre 1884 au 15 février 1885. Le télégraphe nous a fait connaître ces combats et les pertes que nous avons éprouvées. Les deux rapports nous font entrer dans le détail de ces luttes ; ils nous font assister à des marches pénibles à travers un pays inconnu, fourmillant d’ennemis invisibles, rendant très dange reuses les reconnaissances faites par de petits corps détachés des colonnes. Nos troupes ont accompli une série de faits d’armes admirables, depuis la marche combinée des généraux Brière de l’Isle et de Négrier. Les Chinois que nos soldats ont eu devant eux étaient nombreux. Bien armés, solidement retranchés derrière des ouvra ges qu’ils savent élever si rapidement, ils se croyaient invincibles. Rien n’a pu s’op poser à la marche de nos troupes: ni les difficultés sans nombre du terrain, ni les forts garnis d’artillerie ; tout a été enlevé aussitôt qu’attaqué, alors que les Pavil lons-Noirs, après sept assauts, n’ont pu venir à bout d’un malheureux fortin à Tuyen-Quaa, -défendu par 600 homme». Il-n’en restait plus que 100 en état de porter les armes quand le général Brière de l’Isle est venu mettre ces bandits en déroute. Tels sont les exploits qu’accomplit, au Tonkin, le corps expéditionnaire....

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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