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L’Écho rochelais, 20 septembre 1890

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L’Écho rochelais
20 septembre 1890


Extrait du journal

boulangistes étaient opposés au départ du géné ral Boulanger, mais ils estimaient que MM. Rochefort et Dillon devaient partir. Lors du premier départ M. Naquet fit une démarche pour l’empêcher, mais il ne réussit pas et con sentit môme, quoique à regret, à rédiger une lettre conseillant le départ. Boulanger réussit à obtenir des lettres analogues de MM. Laisant et Laguerre, mais aucune ne supposait une fuite immédiate. Aussi les amis de Boulanger furent-ils atterrés en apprenant sa désertion. Des émissaires furent immédiatement envoyés à Bruxelles et le lendemain, Boulanger, averti de la mauvaise impression produite par son départ, était de retour à Paris. Les Allemands marchands d’escla ves. — A Londres, on est fortement irrité contre l’Allemagne au sujet de l’autorisation donné aux commerçants de faire la traite des noirs à Bagamoyo et les environs. On se rappelle que l’année dernière, l’Allemagne coopérait avec l’Angleterre pour empêcher la traite des escla ves. On sait qu’elle allait même jusqu’à faire des perquisitions dans les navires français. On considère ces faits comme honteux et une viola tion des derniers traités passés entre l’Angle terre et l’Allemagne. Les caisses de retraite. — Dès l’ou verture de la session extraordinaire, le ministre du commerce et de l’industrie déposera sur le bureau de la Chambre un projet de loi d’après lequel les retenues consenties par les ouvriers pour l’alimentation des caisses de secours joui raient, au cas de faillite des personnes ou des sociétés ayant opéré ces retenues, du privilège réservé aux salariés. Il s’agirait d’éviter le retour des malheureux incidents dont les ou vriers de La Voulte et de Bessèges ont été récemment victimes....

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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Données de classification
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