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L’Écho rochelais, 17 septembre 1890

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L’Écho rochelais
17 septembre 1890


Extrait du journal

L’élection de Saint-Flour. — Voici les résultats de l’élection (scrutin de ballottage) qui a eu lieu dimanche dans la circonscription de Saint-Flour, en vue de remplacer M. Amagat, décédé: Inscrits: 43.368. — Votants: 10.494 MM. Mary-Raynaud, rép. . (élu). 4.081 voix Chanson, républicain .... 3.291 — Andrieux, révisionniste. . . 2.822 — .% L’expulsion du duc de Chartres. — D’après un journal du matin, il serait Question d’appliquer la loi d’expulsion au duc de Chartres, 3ui aurait servi d'intermédiaire entre le comte e Paris et le général Boulanger. Une noie officieuse fait simplement remarquer que les ministres ne sont pas tous présents à Paris et qu’aucune délibération ministérielle n’a pu avoir lieu sur le point que signale notre confrère. /. Haute Cour. — On annonce que dés la rentrée des Chambres quelques députés sont décidés à demander l’amnistie en faveur de MM. Boulanger, Dillon et Rocbefort, et, si elle est refusée, à demander au Gouvernement de faire exercer des poursuites contre certains per sonnages. Rappelons, d’ailleurs, que la haute Cour existe toujours et qu’au te janvier dernier elle a nommé sa Commission pour l’année 4890. /. Océanie. — Deux navires de guerre français ont attaqué récemment Huahéiné (ile de la Société) et ont bombardé deux villages et tué plusieurs habitants. Les navires ayant dé barqué, les indigènes ont fait leur soumission. Les deux navires se sont rendus de là à Vile Borabora, où les indigènes ont été soumis après quelques coups de feu. Un détachement de marins a essayé de soumettre les insurgés de Vile Raiatéa, mais il n’a pu parvenir jusqu’au fort situé dans les montagnes. i*< La rentrée des Chambres. — Un journal du malin assure que la rentrée des Chambres aura lieu le 44 ou le 2t octobre. D’après d’autres informations on prétend que la date du 24 a été définitivement arrêtée parle Gouvernement pour l’ouverture de la session. Empoisonnements. — On mande de Lyon au Soleil: « Des empoisonnements très graves ont eu lieu ici. Un colporteur a vendu 30 kilogrammes de champignons vénéneux. On compte déjà un mort et six personnes grave ment malades. /. Transfert momentané de l'école de Saint-Maixent. — A la demande du général Cailliot, commandant du 10e corps et inspecteur général de Saint-Cyr et de Saint-Maixent, le ministre de la guerre a prescrit le transfert momentané de l’école militaire d’infanterie au camp d’Avor. Les nécessités de l’instruction de cinq cenls sous-lieutenants qui seront nommés le 1" avril prochain réclamaient leur déplace ment, les champs d’exercices étant trop exigus à Saint-Maixent. Pendant un mois, nos fulurs officiers vont évoluer dans les vastes plaines d’Avor, sous les ordres du colonel Tournier. *. Incendie au Havre.— Dimanche matin, à trois heures, un incendie s’est déclaré dans le hangar est de la Compagnie des ChargeursRéunis, quai du Chili. On n’a pu se rendre maître du feu qu’à quatre heures et demie. Le hangar est presque entièrement détruit, ainsi queles locaux affectés à la conservation des viandes par le froid, qui contenaient six à huit mille moulons congelés. Les vapeurs de la Compagnie ont été mis à l’abri et n’ont éprouvé aucune avarie. Mobilisation. — Une intéressante expé rience de mobilisation aura lieu dans quelques semaines, il s’agit de la mobilisation de la sec• lion technique des chemins de fer. Ces manœu vres commenceront le 40 octobre ; elles dure ront une dizaine de jours et se feront sur la ligne de Lons-le-Saulnier à Champagnole, qui est presque complètement achevée, mais qui n’est pas encore ouverte à la circulation. • Le choléra. — Madrid, 45 septembre. —* fl y a eu hier 70 cas de choléra et 33 décès dans les provinces d’Albacôte, Alicante, Badajoz, Caslellon, Tarragone, Tolède et Valence. ’• Lettre du général Caprivi à M. Crispi — M. Criapi a reçu une lettre auto...

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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