Extrait du journal

A six heures, on entend toujours des feux de pelo tons li és nourris du côlé du faubourg Saint-Jacques. On lire de toutes les fenêtres sur les troupes. Là encore il faut le canon pour se rendre maître des positions. Un escadron de dragons vient d’ôlre désarmé rue du Temple. Le canon tonne toujours du côté du faubourg Saint-Jacques. Une seule batricade reste encore à enlever. La fusillade ne se ralentit pas un seul instant. La mitraille balaie la rue. Des combats partiels ont lieu dans toutes les petites rues aboutissantes. La garde nationale se montre très énergique el très décidée. A onze heures , on évalue à mille le nombre des personnes tuées ou blessées pendant cette journée , la plus terrible et la plus meurtrière que Paris ait vue depuis trente ans. Minuit. Les insurgés sont toujours maîtres de la place do la Bastille et de ses abords. A l’instant une fusillade très vive s’engage entre eux et la troupe. La fusillade continue dans plusieurs quartiers à la lueur de l’incendie....