Extrait du journal

Tout d’abord, une publication intitulée le Livre foncier nous apprend que depuis vingt-huit ans, on a beaucoup construit à Paris, — non pas tant que sous Louis XV, l’époque où relativement a sévi le oins fort chez nous la légendaire fièvre du moellonmais plus cependant que sons ce roi Louis-Philippe, trop complaisamment appelé le père La Truelle par les apologistes du juste milieu. On peut même dire que le fameux mot du maçon Nadaud : « Quand le bâtiment va, tout va », n’a jamais mieux apparu qu aujourd'hui ce qu’il est, à savoir, un paradoxe, attendu que « rien n’est allé », hélas! pendant que les architectes édifiaient si copieusement. Toutefois, hâtons-nous de dire que cette poussée de bâtisse ne signifie pas que nous roulons sur l’or plus particulièrement que les citoyens d’autres villes. Si la valeur locative brute à Paris accuse un surplus de plus de frileux cent-cinquante millions depuis 1872 jusqu'à ce jour, cette augmentation ne constitue qu’un signe de prospérité relativement assez faible, en comparaison d’autres capitales européennes telles que Berlin, par exemple, et Pcslh, où le nombre des maisons nouvelles a presque doublé pendant le même laps de temps....