Extrait du journal

C’est vers le mois de novembre 1899 que la difficulté s'est ouverte. Le Brésil menaçait d’élever ses droits de douane sur nos produits, si nous n’accordions pas à ses calés comme à ceux de nos colonies une réduction de la moitié des droits. Cette prétention était d’autant plus exorbitante que, quoique inscrits au tarif des douanes, les duits sur les cafés sont beaucoup moins chez nous des droits de douane que des droits fiscaux. Ils n’ont rien à voir avec le traitement réciproque des deux pays et peuvent être comparés à ceux que nous percevons sur les bougies et que nous percevions, il y a quelques années encore, sur le papier....