Extrait du journal

J’ai dit souvent quel abus on faisait depuis quelques années des expositions particulières ; abus dont la conséquence la plus redoutable est de fatiguer l’attention à des manifestations médiocres, et do détourner en retour le public d’autres manifestations qui, celleslà, relèvent de l’art le plus attachant. Nous en avons une preuve en ce moment. Deux expositions sont ouvertes auxquelles je souhaiterais un énorme retentissement. A la galerie Georges Petit, ce sont, à côté de Sisley, de Jongkind et de Boudin, des œuvres d’un autre artiste mort, méconnu, miséreux, et pourtant admirable, Stanislas Lépine, à qui petit à petit, mais sûrement, échoit une gloire posthume....