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L’Éclair, 17 janvier 1912

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L’Éclair
17 janvier 1912


Extrait du journal

<£ Chaque jour, quelque nouveau décret est un coup de faucille dans cet admirable jardin de France où croissent, parfumées et pures comme des lys, éclatantes comme des roses, humbles comme des violettes, les vertus que la foi enseigne à la charité, mais la main qui frappé serait-elle inquiète ou lasse, que les dernières exécutions annoncées se font tant attendre ? Sur les asiles dénoncés, la menace reste suspendue. On omble s’être arrêté devant les murmures du troupeau électoral, qui vaut infiniment mieux que ses mauvais bergers. On a cru le caresser dans les -ont;monts qu’une philosophie décevante lui prête, eu éteignant les seuls foyers où Véternel idéal brille encore. 11 a deviné a duperie de la manoeuvre : il regimbe. 11 a compris que la persécution religieuse était un trompe-l'œil dissimulant cette vanité des promesses qui ne sont que les degrés de la fortune parlementaire des habiles.Dans ces maison- qu'un parle de fermer, sans avoir à inc1 incises opinions au servage d’un équivoque acquiescement, il y a trouvé, aux jours des pires détresses, assistance c‘ réconfort ; ces femmes qu’on veut chasser, plans le logis désert, auprès de- pet ;ts, ont remplacé la mère absente : sans rien solliciter que la joie d’accomplir les lâches les plus rebutante?, elles so sont installées au une vol du malade ; e. ! _ s < nt app. : té le mède, empli le bols, ut. vestales des longues et cruelles nuits d hiver, entre tenu le fou dans la mansarde, dont la chaleur était si douce au pauvre corps de !: nt. usé ou transi. C'est à peu près tous leurs crimes. Qu ils méritent l’exil : c’est l’avis de nos maîtres. Mais, en fin de compte, le peuple entend prouver qu’il c. d’un autre avis. Partout où les évictions sent annoncées, il monte une garde hostile....
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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