Extrait du journal

Si l’on avait prédit, voilà un quart de siècle, à quelques-uns des membres les jus distingués de l’Académie française, qu'un jour viendrait où M. Henri de Régnier prendrait séance à son tour, très vraisemblablement, i.1 y aurait eu de beaux cris d'indignation proférés par ces personnages immortels. Et si l’on avait ajouté que le poète d'Arrlhuse deviendrait vers le même temps le sujet d’une thèse eu Sorbonne, l’émotion eut atteint son comble et risqué de devenir dangereuse. Sans grand effort, on pourrait inventer sur ce thème un dialogue. La conversation ne manquerait assurément pas de saveur et permettrait de risquer quelques considérations d'une philosophie à la fois audacieuse et modeste. On conçoit difficilement, on effet, certains immortels d’gantas accueillant M. Henri de Régnier sous la Coupole ou acceptant le sujet de la thèse récemment soutenue par M. André Barre, sur la poésie symliolisle....