Extrait du journal

C'était, d’ailleurs, inutile, car le débat donnait par lui-même une impression d’apaisement et de fraîcheur. Tous ces braves gens, rangés en cercle autour de la tribune, étaient des auteurs d’amendements, indulgents les uns pour les autres, se votant entre eux toutes sortes de choses, tandis que les camarades, détachés du budget de l’agriculture, fumaient des cigarettes dans les couloirs. Ils avaient tort,et je suis d’autant plus à l’aise pour le dire, que cela m’arrive à moi-même plus souvent qu’à mon tour. On ne devrait jamais s’éloigner au moment des votes. On s^éviterait des reproches, d’ailleurs fort aimables, comme ceux que m’a faits hier un de mes collègues, M. de Folleville :...