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L’Éclair, 28 septembre 1899

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L’Éclair
28 septembre 1899


Extrait du journal

Il serait injuste de terminer le portrait du comte Mouravieff sans noter le caractère dominant de cette figure : c’est le dévouement absolu à l’Empereur, l’obéissance discrète jusque dans la pensée, tel le caméléon de la légende qui a. des reflets plus exacts que les couleurs. Le ministre n’est pas seulement le serviteur très humble de Nicolas ; il est le serviteur de toute la race impériale, des empereurs morts, des empereurs à venir. 11 n’a pas une phrase, pas un mot, pas un silence qui ne soit pour le tsar. Avec cela, une grande suite d’idées, une franchise absolue, une dignité qui s’impose et cet ensemble de qualités que je trouve résumé dans une phrase de Richelieu, de Richelieu qui faisait l’histoire, et savait l’écrire :...
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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