Extrait du journal

M. le Président de la République. M. le Président de la République quit tera Paris pour se rendre à Mont-sousVaudrey vers le milieu de juillet : il en reviendra, comme il le fait chaque année, dans les premiers jours d’octobre. élections sénatoriales du Finistère. Aux termes de l'article 2*2 de la loi or ganique du 2 août 1875, il devra être pourvu clans le délai d'un mois au rem placement des quatre sénateurs du Finis tère, dont l’élection a été invalidée par le Sénat. L’élection nouvelle doit se faire par le même corps électoral, c’est-à-dire qu’il n’y aura pas lieu de faire nommer de nouveaux délégués par les Conseils muni cipaux du département. L’invalidation ayant été prononcée le 2G juin, c’est le dimanche 20 juillet au plus tard que devra se faire l’élection. C’est la première invalidation que le Sénat ait prononcée jusqu’à ce jour. Lettre de M. de Marcère. M. (le Marcère explique, dans une lettre au National, pourquoi il est opposé à la formation d’un comité central républicain à Paris en vue des prochaines élections. « J’ai toujours été contraire, écrit-il, aux comités généraux centralisés à Paris, surtout lorsqu’il s’agit d’élection. Je m’y suis rallié que dans une seule circonstance. C’était, vous vous en souvenez, après le décret de dissolution qui suivit le 10 Mai. Mais il n’y avait plus alors de Parlement en fonctions ; il s’agissait d’organiser la lutte contre Yentreprise élec torale qui devait aboutir, dans la pensée* de ses auteurs, à la ruine de la République. » M. de Marcère ajoute : « Rien n’est plus contraire à l’essence du régime républicain que de constituer à Pa ris, en vue des élections générales, un grand comité central électoral, etc... Je vois dans ce procédé une entreprise contre le suffrage uni versel et contre les libertés locales, sur les quelles se fondent mes seules espérances. * Nous no pouvons qu’approuver le senti ment qui a dicté cette lettre à M. de Mar...