Extrait du journal

Le conseil d accusation sacrifie à vérifier la procédure autant d heures qu’on a mis de mois à la construire ; il a le travail facile. Dos amis bénévoles ont couru les magistral», Beaumarchakdirait. les lugeurs ce sont d excellents hommes. S il s'agissait d'un crime ordinaire, à la bonne heure; mais c'est un procès politique, il ne f oui pas compter sur leur impartialité. Après tant de bruit, tant d argent, tant d interrogatoires,conclure à un arrêt de non-lieu, serait un mauvais tour joué au collègue instructeur . un au te opposition blâmable, un oubli des bienséances, tics procédâtes plus vulgaires. En vérité, depuis la Révolution , le moindre manant prend les lois à la lettre. < Lois sont toiles d'aragne », entendez-vous’. Lue chambre d accusation renvoie toujours en cour d assises les prévenus politiques. Passe pour une ou deux mises eu liberté qui seront blâmées en haut lieu, et malheureusement nécessaires en nos temps résolus de concession* forcer*. Demander une libération en masse, c'est vouloir I humiliation d un parti , du gouvernement ; la destitution des uns, le changement des autres, la perle de tous. Ou prononce donc prompteroentafm de ne pas donner à la conscience de I homme le temps de corrompre la décision du juge S ans étiez pi i*onici" prévenu, vous êtes accusé... prisonnier...