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L’Ère nouvelle, 24 décembre 1920

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L’Ère nouvelle
24 décembre 1920


Extrait du journal

M. André Lefèvre a eu hier sa journée. Il a parlé au pays. Il lui a montré une Alle magne menaçante et qui, impatiente de re vanche, arme secrètement. Il dénoncé le pé ril sinon comme imminent, du moins comme prochain. Et comme conclusion à ces pré misses redoutables, il a demandé quoi ! La persistance d’un contrôle qu’il venait de dé clarer inefficace et le service de deux ans. Si le péril est aussi grave que l’a dit M. Lefèvre, le remède semble bien peu efficace. Qu’avait donc exigé M. André Lefèvre, ministre de la guerre ? Le service de deux ans et le maintien de ses crédits. On a pro posé, en son absence, — il s’en plaignit avec aigreur — le service de 18 mois et il ne vou lut pas consentir à un compression qu’il jugeait excessive des dépenses militaire? Sur quoi, il donna sa démission. Hier, il s’appliqua à démontrer qu’il avait eu raison, que, lui seul, avait vu juste, et M. Daudet lui signa un certificat enthousiaste. Les crédits militaires étaient indispen sables. Mais, nous n’avons pas d’argent....

À propos

L’Ère nouvelle a été fondée en décembre 1919 par deux socialistes déterminés, blessés de guerre : Yvon Delbos (1885-1956) et Gaston Vidal (1888-1949). Elle se définit en se sous-titrant « L’Organe de l’entente des gauches », et restera tout au long de son existence proche du parti radical. Malgré son faible tirage, le journal exerçait une influence importante dans le monde parlementaire.

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