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Les Annales politiques et littéraires, 13 août 1899

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Les Annales politiques et littéraires
13 août 1899


Extrait du journal

Il nie expressément avoir fait des aveux au capitaine Lebrun-Renaud. « Ma conversation avec cet officier, déclare-t-il, a été plutôt un monologue. Je lui dis que j'étais innocent. Je sentais, au dehors, un peuple ému, auquel on allait montrer un homme qui avait commis le crime le plus abominable qu'un soldat puisse commettre. Je me rendais compte de l'angoisse patriotique qui l'étreignait, et j'aurais voulu lui crier : « Ce n'est pas moi qui » suis le coupable. » Je disais : « Je vou» drais essayer de faire passer dans cette » foule le frisson que j'éprouve, lui crier » mon innocence. » J'ajoutais : « Le mi» nistre le sait bien. » Cela se rapportait à ce que j'avais dit au lieutenant-colonel du Paty de Clam, lors de sa visite, et à qui j'avais dit : « Dites au ministre que je » ne suis pas coupable. »...

À propos

Les Annales politiques et littéraires sont lancées en 1883 sous l’impulsion de Jules Brisson. Grand public, la revue connaît une certaine renommée auprès de la petite et moyenne bourgeoisie de province, favorable aux républicains modérés. Une audience qu’elle s’efforce de séduire toutes les semaines via une ligne éditoriale de proximité. Le journal devient bimensuel à partir de 1927, mensuel en 1950 et cesse de paraître aux abords des années 1970, après près d’un siècle de publication.

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