Extrait du journal

Le commandant Esterhazy, dont l'attitude simple, la parole plutôt calme et le grand air de souffrance morale, frappait tout le monde, s'est défendu avec beaucoup d'énergie. Il a objecté que lui, petit major d'infanterie, n'était pas en mesure de fournir les renseignements énumérés dans le bordereau et que, s'il avait commis le crime de vendre à l'ennemi les secrets de la défense nationale, il ne se serait pas trouvé dans la situation obérée dont ses adversaires se faisaient une arme....