Extrait du journal

par leur talent et leur effort à conquérir le grade qui les fait associés de la Maison. Le pensionnaire peut être congédié, tandis que le sociétaire jouit, jusqu'à l'âge de la retraite, d'une situation inamovible. Il existe entre eux une différence analogue à celle qui sépare le sous-off de l'officier. Le premier a moins de sécurité et de prestige que le second, et il gagne moins d'argent. Il en gagne si peu, et les charges de la vie actuelle sont si lourdes que, malgré sa patience et sa douceur, il a fini par se révolter. Les malheureux pensionnaires, réduits à la famine, viennent d'adresser une pétition au ministre des Beaux-Ants, comme, jadis, ils eussent remis un placet au roi. Ils...