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Les Annales politiques et littéraires, 19 juin 1904

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Les Annales politiques et littéraires
19 juin 1904


Extrait du journal

Ces deux dernières n'ont pas mené trop loin, bien que le Cabinet ait été assez maltraité dans l'une et que, dans l'autre, M. Sébline, l'honorable sénateur de la Manche, ait fait un formidable crochet et promené l'Assemblée de la place Beauvau — où il cherche l'auteur responsable de la Marche du Matin — à cette agora athénienne où l'on disait, en riant, que le chien de Périclès menait l'Etat, parce c qu'il gouvernait son fils, qui gouvernait Aspasie, qui gouvernait Périclès, qui gouvernait l'Etat ». Le Sénat ne leur a donné d'autre sanction que l'ordre du jour pur et simple. Mais il n'en a pas été de même, ou tout à fait de même, du débat engagé au Palais-Bourbon. Le nouveau tarif des frais de procédure nous a conduits à de vieilles histoires, à ce million qui devait être la rançon des Chartreux, et, de ce million, à une enquête sur les faits de corruption dont M. Combes aurait été l'objet. L'issue était plutôt inattendue. Il est vrai qu'en politique il faut s'attendre à tout....

À propos

Les Annales politiques et littéraires sont lancées en 1883 sous l’impulsion de Jules Brisson. Grand public, la revue connaît une certaine renommée auprès de la petite et moyenne bourgeoisie de province, favorable aux républicains modérés. Une audience qu’elle s’efforce de séduire toutes les semaines via une ligne éditoriale de proximité. Le journal devient bimensuel à partir de 1927, mensuel en 1950 et cesse de paraître aux abords des années 1970, après près d’un siècle de publication.

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