Extrait du journal

l'autre jour, (d'opérer des fouilles 2) dans la vieille chronique vichyssoise et d'y chercher matière à philosopher. Hier, l'honorable archiviste m'a mis sous les yeux deux ou trois cents estampes, patiemment réunies, et qui évoquent les aspects successifs de la ville, depuis le dix-septième siècle jusqu'au nôtre. Elle n'offrait àMme de Se vigné et à ses amis que id'humbles ressources: la margelle d'un puits où la marquise venait avaler ses douze verres d'eau quotidiens ; la salle basse ou elle recevait, une demiheure durant, le jet de cette douche qui provoquait de si terribles suées et lui faisait mouiller son matelas et sa courtepointe. Peu à peu, elle s'élargit, se transforme; les auberges, les hôtels y pullulent. Le plus généreux de ses bienfaiteurs, fut Napoléon III. En quelques années, il accomplit des miracles; rectifie le cours de l'Allier, crée un pare, trace des boulevards, bâtit une mairie, une égli se. Pourquoi épanche-t-il sur Vichy tant de faveurs? D'abord par reconnaissance, p. rce qu'il y; avait trouvé un soulagement à. ses maux; et aussi parce que son attachement croissait avec sa munificence.' Plus la petite cité lui devait de choses, plus il l'aimait: Il y a du Perrichon chez les rois, comme chez les plus simples mortels......