Extrait du journal

teurs, le plus chaud des amis. C' était hier, semble-t-il. Et que c'est loin!... Combien de fois, durant la guerre, nous pensâmes à lui. Nous nous représentions ce qu'eussent été ses émois, ses tourments, ses fièvres, l'enthousiasme de son patriotisme humilié depuis 1870 et sans cesse obsédé par l'espoir de la revanche. Nous nous imaginions ce qu'il eût fait, ce qu'il eût écrit. Quelles pages après la Marne ! Quel hymne de gratitude et d'orgueil au sortir du Palais de Versailles, où la France victorieuse recevait enfin une réparation solennelle! Il,partit trop vite: Il ne connut point ces joies. Mais aussi il ignora les angoisses dont nous les avons payées... Je ne sais s'il aurait eu la...