Extrait du journal

On sait à la suite de quel incident la question des princes a été remise sur le tapis. M. de Lanjuinais, député de la droite, s'était laissé entraîner dans un de ses discours à manifester le désir de voir tomber prochainement la République. Des membres de l'extrême gauche répondirent à cette déclaration par une demande d'expulsion des princes qualifiés de prétendants. Le gouvernement, consulté sur l'opportunité de cette mesure, se déclara formellement contraire à sa prise en considération. La question semblait abandonnée, lorsqu'une lettre malencontreuse du prince Napoléon aux présidents des deux Chambres, est venue raviver le débat. Cette lettre, émanant du représentant le plus autorisé du parti bonapartiste, mérite d'être conservée comme document historique. Nous la reproduisons en conséquence dans les Annales :...