Extrait du journal

paisiblement son commerce de marchand de vins et se flatte de demeurer résolument en dehors — et à l’abri — des contingences politiques. Ennemi des histoires et indifférent à l’Histore, il paye ses cotisations au parti fasciste sans aucunement se sentir l’âme d’un fasciste : et encore moins, semble-t-il, l’âme d’un antifasciste. Même, il tient à l’œil son jeune fils Marco qui, lui, se mêlerait trop volontiers de politique... Giulio interdit à Marco de prêter l’oreille aux discours de l’instituteur communiste Barossi....