Extrait du journal

d’organisation du patriarehat il y aurait par an une économie de 275 millions. Notre situation financière provient d'une série de fautes accumulées dit M. André Lefèvre Après cet intermède, M. André Lefèvre vient déclarer qu’il votera le chiffre de mandé par le gouvernement. Il propose même de le relever de 200 millions. Il votera aussi l’immunité de la rente. Notre situation vient de toute une sé rie de fautes accumulées qui ne peuvent être imputées ni au seul gouvernement, ni à la seule assemblée qui siègent sur ces bancs. Ce n’est n: la faute d’un gouvernement, ni celle d’un paru. Si l’on examine les comptes de finances depuis 10 «X 12 ans, on constate que les réductions ont toujours porté sur les crédits de matériel. « De 1901 à 1913, dit M. Lefèvre, l’infë riorité du matériel français, par rapport ou matériel allemand, représente 1.317 millions. C’est d’une somme équivalente dont nous avons besoin pour notre matériel de guerre., Si notre infériorité n’est pas plus consi dérable, nous le devons à la valeur de nos techniciens. Ils ont fait un fusil qui dure depuis 1886 ; depuis, l’Allemagne un a fait trois. Ils ont fait un canon qui date de 1895 ; l’Allemagne en a fait deux depuis. Il n’y a pas une autre armée européenne dont le fusil en service ait 27 ans, et le canon 18 ans. Les crédits pour la défense nationale ont été bien employés. Quand nous avons découvert, après dix ans, qu’il manquait «X notre armée un obusier de campagne, comme nous ne pou vions pas le réaliser de suite, il est arrivé qu’un petit capitaine d’artillerie a, en quel ques jours, transformé tous les canons de campagne en obusiers. Qu’on cesse donc de parler de maladresses. » Il y a des économies qui coûtent cher. Si nous avions eu une armée et un» marine répondant à notre politique étrangère, nous n’aurions .pas été amenés à la situation où nous sommes. M. Candace. — La droite tirera des con clusions de l’exposé de M. Lefèvre et ren dra la République responsable. Au milieu du bruit, M. Barthou s’étonne...