Extrait du journal

Le Ministère et l'Italie. M. Guizot a , dans la séance du 31 janvier, modifié les sentiments autrichiens qu’il avait portés à la tribune en répond ml à M. de Lamartine. M. Thiers avait, il est vrai, pris la parole. Le député d’Aix , bien inspiré, avait parlé comme pendant ses plus beaux jours , pres que comme quand il écrivait Y Histoire de la Révolution française. — On est vraiment heureux en lisant du pa reils discours; on est ému comme si Ton se trouvait au pied de la tribune du haut de laquelle ils sont descen dus ; les émotions électriques, qu’ils avaient propagées dans la chambre et dans les tribunes publiques , volent d’un lieu à un autre, et de ville en ville elles agitent tous les cœurs... Mais hélas ! elles no durent qu’un mo ment, et quand l’orateur a cessé de vous charmer, vous ne trouvez plus à la place des nobles sentiments qu’il avait su décrire... , que la déplorable politique du plus déplorable ministère 1... Cette fois cependant elle s’est comme cachée sous l’approbation des chaleureux et no bles sentiments de M. Thiers... Sachons-lui gré de cette pudeur à laquelle, hélas ! elle ne nous a pas habitué?....