Extrait du journal
Le bruit courait dans l’arrondissement de Rocliefort, et quelques personnes cherebaint à pro pager ce bruit, que M. Paillet renonçait formelle ment à la candidature qui, de nouveau , lui était offerte dans le département de la Charente-Infé rieure. Informé de ces faits, un de nos concitoyens a écrit à notre honorable candidat, qui, en réponse, lui a adressé la lettre suivante : Enghien , près Paris, il) septembre 1848. Monsieur, Vous pouvez démentir sans scrupule fe bruit à l’occa sion duquel vous avez eu la bonté de m'écrire le 7 de ce mois. Si votre département me fait l'honneur de me mettre ail rang des représentants, j'accepterai ce témoignage de confiance, et je m’efforcerai de le justifier, en m’acquit tant avec dévouement des devoirs qu’il m’impose. C’est dans ce sens que j’ai répondu aux questions qui m’ont déjà été adressées à ce sujet, lé Echo rochclais du 5 de ce mois, a publié l'une de mes réponses. Je n’en suis pas moins tres-reconnaissant de l'explica tion que vous tn’avez demandée ; et peu s’en faut que je no sache gré à ceux qui , en jetant quelque incertitude dans votre esprit, m’ont valu , de votre part, cotte bien veillante missive. Veuillez bien me croire, Monsieur, votre tout dévoué serviteur, A. PAILLET. Homme de cœur et d’indépendance, ami des lois et do la paix publique , mais adversaire de tout système d intimidation, et de violence qui tenterait de porter atteinte à la propriété et à la famille, M. Paillet sera un des défenseurs les plus dévoués de notre jeune république. Avocat remarquable du barreau de Paris , M. Paillet prêtera l’appui de sa parole et de son ta lent au développement de toutes les questions d’or dre et d’intérêt publics , qui pourront être sou levées dans l’assemblée nationale. Déjà lié , comme [il l’a déclaré dans une de ses précédentes professions de foi, par l’accueil bien veillant qu’a fait à son nom , le département de la Charente-Inférieure, M. Paillet , en acceptant le gage do confiance qui lui est offert, saura s’en rendigne. Appuyer la candidature de M. Paillet, est faire acte de justice et de patriotisme. Espérons donc que nous verrons sortir à une forte majorité de l’urne électorale , le nom de M. A. PAILLET....
À propos
Fondées en 1843, Les Tablettes des Deux-Charentes furent une parution bihebdomadaire (puis trihebdomadaire) vendue dans les départements de la Charente et de la Charente-Maritime. Le journal disparaîtra un siècle plus tard, en 1944.
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