Extrait du journal

XXVII. (Suite). Il mit de côté tout respect, toute crainte, saisit ses deux mains, et la 1 cteiianL, haie tante, sous son souffle : — Vous m’écouterez jusqu’au bout, sillla-t- il. Je n’ai pas tout dit en vous rappelant, orgueil leuse et dédaigneuse Renée, ce court passé de tendresse et d’orages. Plus tard encoie, une nouvelle incarnation de l’homme de la forêt reparut au bord de l’étang de Saint-Pierre, où vous espériez, pauvre illusionnée !... que, vous ayant compromise, il viendrait vous relever. Ce matin-là, vous ne l’avez pas oublie. G était le second des deux trêves. A celui-la, trompée par la ressemblance, vous laissâtes voir vos larmes, et, loin de les sécher, il les fit couler encore. Celui-là, je l’ai puni!... Le ciel m est témoin que, si l’étang n’a pas garde la proie que je lui avais donnée, ce n’est la faute ni de mon bon vouloir ni de mon énergie .... Duns notre législation caduque, la vengeance s ap pelle un crime !... Pour ce crime, peut-être n’aurais-je pas fui. Mais vous m’avez chasse .... Vous m’avez chassé !... ... — Je vous méprise ! je vous hais ! lui soufflat-elle au visage, en faisant de vains efforts pour se dégager. . , . — Il ne me plaisait pas, à moi, de vous laisser librement h ceux qui vons ont pris à la fois la réputation et le cœur. Gâché non loin de vous, j’ai suivi vos pas, épié vos actions, lu dans vos sentiments. 11 faut compter avec Napoli. Que MM. de Champavayre vous aiment... qu’ils vous aiment tous deux, on le sait... on le voit... on le voit trop ! Vous épouser est plus grave !... Us n’y songent guère, peut-être... et je ne leur conseille pas d’y songer !... Mais que vous...